Ego

Le flux continu des pensées dans notre mental crée l'illusion d'une solidité. Nous interprétons le monde à travers ce filtre.

L’égo est l’identification à ses pensées

La neuroscience nous parle de dizaines de milliers de pensées qui transitent dans notre mental. Ce bavardage interne permanent crée l’illusion d’une solidité, celle de l’image de nous-mêmes dans notre tête. C’est ainsi que nous sommes convaincus que ce que nous pensons est la réalité. Un déferlement de données du passé et du futur nous mobilise en permanence. Ce filtre d’interprétation devient notre identité. Convaincus que si nous ne pensons pas, nous ne sommes pas vivants, nous nous accrochons à notre égo et tentons de « le vendre » à nos semblables.

Sa conséquence : la surchauffe mentale

En revanche, l’égo nous permet de construire nos vies, par comparaison. C’est lorsque sa densité est trop forte que nous perdons toute vue d’ensemble et que la peur s’installe. Selon les pensées et leur nature, l’égo interprète son environnement interne et externe. Il se nourrit de subjectivité, de jugement et de négativité. Il arrive qu’il s’emballe et génère de la surchauffe mentale, parfois de la charge mentale et émotionnelle, source de mal être, de maladies physiques et mentales.

A chacun son égo

Chaque être humain a son propre égo, conditionné par de nombreux paramètres personnels. En revanche, quatre styles se distinguent : le déni, l’agressivité, la fuite, la victimisation. Il est possible de réduire le « bruit » de l’égo par l’étude de son fonctionnement, en devenant témoin de ses agissements et en agissant sur ses travers. L’effort en vaut la peine car derrière l’hyper activité de l’égo est cachée une énergie inépuisable : la conscience, dont la nature est objectivité, lucidité, présence, amour, humour et bien être.

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